1. Labo 1880. Géré par Corinne Chosson. Rue du Port . Clermont Ferrand.


    Avec Corinne Chosson 

    Avec anne-Eleonore Gagnon

    Les silentes au labo 1880
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  2. Les silentes au labo 1880 

    festival de photographies Les sténopédies. Clermont Ferrand. 
     

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  3.  Les seules

     Claire Genoux



    Editions Unes. Nice.

    Photographies. Les Silentes. Magali Ballet
    Interventions d'Ilann Vogt sur les images.





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  4.                               
                              Les silentes

    "Ce qui est devant toi te renvoie à ton image, ce qui est derrière, à ton visage perdu"                                                                                                                                            Edmond Jabès
                                                                                                                               




    Série en cours de réalisation 

    tirages sur papier métal limités à 5 exemplaires. Formats 40X50 cm, 50X60 cm.

     (Images réalisées à partir de plaques photographiques, photographies et négatifs d'anonymes conservés depuis des années,  trouvés en grande partie sur le marché aux puces des Arnavaux à Marseille. )



    Entrer en résistance à la disparition programmée par le temps de ces images argentiques dont la chimie est entrée en lente déliquescence, en prélevant leur empreinte numérique. Par le jeu de masques-négatifs apposés, une autre identité visuelle perdurera un temps donné.
    Par les masques tantôt au corps ou au visage, chacun s'absente ou renait de son identité temporaire. 
    A chaque visage, un double ajouté, une filiation crée, 
    à chaque visage, sa part d'éternité.





    les silentes. 2019. négatifs argentiques sur plaques de verre, photographie argentique,
    tirage numérique sur papier métaL; limités à 5 exemplaires.







    Les yeux dans les yeux dans cette faille temporelle du temps chimique des images 
    et du temps physique des corps, 
    laissez l'Autre nous dévisager.
                 




































    la série "les silentes" comporte une quinzaine d'images et continue de s'enrichir. 

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  5. PAYSAGE SOI / photographies / Magali ballet



    Galerie éditions Unes
    13, rue Pauliani, Nice
    contact@editionsunes.fr   





                           Exposition à découvrir du 23 juin au 4 août 2018
                                            les tirages seront toujours visibles à la galerie jusqu'en Octobre 2018.




     En permanence un choix d'œuvres originales des artistes : Jean-Gilles Badaire, Stéphanie Ferrat, Robert Groborne, Thierry Le Saëc, Leonardo Rosa, Gérald Thupinier. Nous présentons également une sélection d'estampes d'Alekos Fassianos, Jean Fautrier, Lars Fredrikson, Henri Michaux, Antoni Tapiès, ainsi que l'intégralité des tirages de tête et éditions limitées.




    « La photographie de Magali Ballet, si elle travaille le flou, le sombre et l’indistinct en représentant des fragments de corps ou de paysages, cherche pourtant moins à brouiller les frontières et à estomper les contours qu’à permettre un envahissement du trait dans le paysage ou un agrandissement des détails dans les corps. Le flou ici n’atténue pas, il exacerbe l’emmêlement du visible et la présence graphique des choses... Parce que la photographie dessine plus qu’elle ne capte, elle tend davantage à laisser deviner l’invisible qu’à figurer le visible.
    Le poème comme la photographie voit dans la limite un lieu de foison, dans la frange, non pas l’endroit de l’effacement mais celui où le signe est à son maximum de rendement. Il y a ... « le même affût pour l’intime ». L’écriture exalte l’interstice, la lisière, le moment de bascule, la fragilité des êtres et des choses. Le bord n’est pas la zone où s’éteint la chose mais celle où se rallume son sens. » 
    Laurent Albarracin  (Poezibao, mai 2017)



     extrait d'image / tirage argentique, sténopé panoramique, virage complet au sélénium. dimension réelle 63 cm .












    éléments d'horizons 

    cette ligne cache un silence.
    ce silence dit que tout passe
    passe son ciel entre l’air et le monde.

    certains plis laissent passer leur lumière
    mieux que d’autres à l’intérieur.

    sous les arbres ou pas
    je vois du noir
    avec plus de mémoire que nous.

    l’œil se déplace écrit
    ce que seule une lueur peut entendre.

    il nous faut prendre les signes
    d’une autre langue soi.


    erwann rouge / pour paysage soi. Mars 2018.






      

    quelque chose partage
    quelque chose se répète
    dans l’inachevé du chemin

    le doute

    il y a dans ton regard
    des mouvements d’oubli
                                                                                   
    les terres s’ouvrent, une histoire

    rien

    tout en arrière de l’œil

    ton geste semblable à la fracture
    dit :
    que nous ne pouvons pas
    rassembler la lumière en un point

    dit :
    l’hésitation du jour
    la mémoire des chutes

    dit :
    cette saccade
    avec laquelle nous recevons le monde


    stéphanie ferrat / pour paysage soi . Mars 2018


    un chemin de pierres/ extrait

    ceux qui avancent 
    replient des toiles de terre 
    sur leurs empreintes

    recouvrent la mémoire 
    des enfants secrets 
    enfouis dans des coffres bois éteint
    saignant d’ambre infime
    ...

    quelques uns portent

    les longs bâtons écorcés 

    qui soutiennent les corps et appuient les ombres 

    contre la fatigue

    de l’air

    Odile fix / extrait de chemin de pierres / pour paysage soi/ 
    ... 


    Paysage soi

    L’enfant touche, le monde, c’est parti dans la lumière. Les ombres du rêve, le chemin, le paysage répété. Ce n’est rien comme avant. Enfant perdu – les bois. Paysage déplié devant soi, monde disparu derrière soi, le paysage c’est le regard. Les arbres, les formes des arbres, un souvenir. Tu dis, les mots dans la bouche des autres, la forme du rêve. L’enfant enfonce un peu plus loin son enfance dans le rêve. À droite c’est tout plat, ça s’étire, jusqu’où la fuite horizontale du monde ? On se perd quand même.
    Et tout revient, le même chemin, l’enfant touche, du doigt les arbres. Sans comprendre, c’est tout à fait silencieux au toucher.
    Ca ne bouge pas. Des ombres soulevées. Un drap la nuit dans le vent.

    Non c’est le paysage qui se soulève, tu n’atteindras pas, les formes au loin, le chemin ouvert par dessus le chemin. La matière de la forêt traversée comme un voile. Une île impossible, dérive, un bosquet. L’enfant, oui s’asseoir dans l’herbe, il n’y a pas d’herbe par terre. On s’assoit dans des cœurs éphémères. Je cherche mon ombre dans les ombres, c’est un enfant. J’ai peur de marcher par là-bas.
    Peut-on remonter à la surface quand on marche à la surface ? Mêmes motifs de nuages. Des séquences, tu disais, tu pensais pouvoir te reposer. Ah non. Ca se dédouble, l’horizon, le silence, pas l’horizon, pas le chemin, tais-toi, le voile clair, la brume de chemin qui se dissipe, et quand tu parles, c’est parti, c’est brûlé dans la lumière. Tu tends les bras, je me suis perdu. Les murs du paysage se dérobent – devant l’enfant.
    La terre, pas tangible. On passe au travers. On a soufflé sur les arbres, ils s’effacent. Des grains de poussière.
    Tu cherches, enfant, la vieille maison noire au fond. Tu la vois plus grande qu’elle a pu l’être. C’est la solitude qui l’agrandit. L’enfant soulève à l’intérieur de soi des ombres qui le recouvrent. Peut-on disparaître dans ses rêves ? Peut-on, à travers la fumée du monde. Ne plus passer. Dans le labyrinthe des ombres, dans, j’entends ta voix très loin, les fantômes mouvants comme, une ombre un jour de vent sous les arbres.
    On est parfois le personnage de ses rêves.
    L’enfant, sa peur, il se voit, il a peur. L’enfant touche.

    Face au paysage, aux images du paysage, en plans successifs, en épaisseurs successives du rêve. En évaporation lente, en évaporation fixe. Je ne retrouve pas mon chemin. C’est l’enfant qui parle, c’est toujours l’enfant qui parle dans le poids des fantômes, dans les souvenirs mal oubliés, qui s’agrandissent dans la mémoire. Qui gonflent l’espace de la mémoire, le miroir fêlé des souvenirs, tout ce qu’on voit à la fois, une fente, en évaporation fixe.
    Vers le sommeil, vers la maison, vers la fenêtre où l’on se déshabille le soir. C’est le jour au milieu de la nuit, impossible d’ouvrir les yeux, non, par dessus la nuit. Fixe, les images des rêves, en lent recouvrement, rien ne bouge que nous à l’intérieur de l’image. D’un monde, d’un monde. On abrite au fond de soi un monde de très lents déplacements.
    On avance, on rêve. Au monde. 

    François Heusbourg 

    pour Paysage soi/ mars 2018 




    Quelle boite-sténopé te donne un poème ?
    Inscrite en noir sur le fond blanc du papier 
    Souvent c’est une longueur de paysage
    Qui passe à travers mes yeux, s’imprime
    En la matière obscure de mon cerveau.
     (…)
    Poème vie  minuscule image donnée
    Par la vie en grand qui se continue ;
    Résultat sténopé d’on sait pas quoi
    Qui s’est tu, ou qui n’existe pas.

    James Sacré / extraits/  pour paysage soi / mars 2018


    la mélancolie des défunts
               
                                                   
    plus rien                      
    le globe retourné
    le dehors dedans
                des sédiments de vents

    subsiste du soleil un faible prisme
    où deux trois teintes ensemble             ou pas
    aussi des bis gris           mouvants
    des linceuls      fragmentés
     (…)


    julien bosc / extraits / pour paysage soi/ 2018





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  6. paysage soi
    photographie et poésie

    galerie HorsChamp
    jusqu'au 17 juin 2018




    neuf poètes écrivent  autour des images des séries 
    " rouge" et "paysage soi"

              Enregistrements audio et textes



    julien bosc, magali ballet, erwann rougé










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  7. Photographie - Poésie
     avec la complicité des poètes
    Laurent Albarracin - Joël Bastard - Julien Bosc - Françoise Clédat - stéphanie Ferrat Odile Fix - François Heusbourg - Sophie Loizeau - Erwann rougé - James Sacré




    La photographie de Magali Ballet, si elle travaille le flou, le sombre et l’indistinct en représentant des fragments de corps ou de paysages, cherche pourtant moins à brouiller les frontières et à estomper les contours qu’à permettre un envahissement du trait dans le paysage ou un agrandissement des détails dans les corps. Le flou ici n’atténue pas, il exacerbe l’emmêlement du visible et la présence graphique des choses... Parce que la photographie dessine plus qu’elle ne capte, elle tend davantage à laisser deviner l’invisible qu’à figurer le visible.
    Vernissage samedi 7 avril 2018 de 18h à 21h en présence de l’artiste
    Le poème comme la photographie voit dans la limite un lieu de foison, dans la frange, non pas l’endroit de l’effacement mais celui où le signe est à son maximum de rendement. Il y a ... « le même affût pour l’intime ». L’écriture exalte l’interstice, la lisière, le moment de bascule, la fragilité des êtres et des choses. Le bord n’est pas la zone où s’éteint la chose mais celle où se rallume son sens.
    Laurent Albarracin (Poezibao , mai 2017)
    contact presse
    infos@galerie-horschamp.fr T : +33 (0)1 64 09 11 91 
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  8. Comme pour la lampe 
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     / parution dans la revue "ce qui reste" www.cequireste.fr


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    • "Paysages soi"

         Série en cours de réalisation. 

    Sténopés panoramiques. Tirages argentiques sur Art 300, virages complets au sélénium. 
    Dimensions variables. 
    Sont présentés ici des "extraits d'images".








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  9. Revue de presse pour " l'enclos du vent" .

    dans La Quinzaine littéraire par Isabelle Lévesque. 
    N°1181 du 16 au 31 octobre 2017 . " Que lire cet Automne?"




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